Évangile : « C’est toi-même qui dis que je suis roi » (Jn 18, 33b-37)
Acclamation : (Mc 11, 9b-10a)
Alléluia. Alléluia.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient,
celui de David, notre père.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda :
« Dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit :
« Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes
qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit :
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Aujourd'hui lundi 25 novembre 2024, nous fêtons Sainte Catherine Labouré.
Catherine, du grec katharos, "pur".
Sainte Catherine Labouré (1806-1876) Fille de paysans bourguignons, son père s'oppose à son instruction et à sa vocation religieuse. A 23 ans, elle entre chez les soeurs de Saint Vincent de
Paul à Paris. C'est là qu'en 1830, la Vierge lui apparaît au couvent de la rue du Bac, lui demandant de faire frapper la médaille miraculeuse qui opérera des conversions. Elle passe sa vie comme
servante dans un hospice de vieillards. Décédée dans la maison d'Enghien-Reuilly , elle est canonisée en 1947 par Pie XII.
Les Catherine sont pures mais violentes; tour à tour fortes et faibles, attendrissantes et cruelles, humbles et orgueilleuses. Ce sont des femmes de forte personnalité, qui, impétueuses, donnent tout
à la vie. Sauvages, séduisantes, volontaires, elles se montrent pourtant souvent capricieuses et orgueilleuses...
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Première lecture : « Ces deux prophètes avaient causé bien du tourment aux habitants de la terre » (Ap 11, 4-12)
Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean, j’ai entendu une voix qui disait :
« Les deux témoins chargés de prophétiser,
ce sont eux les deux oliviers, les deux chandeliers,
qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.
Si quelqu’un veut leur faire du mal,
un feu jaillit de leur bouche et dévore leurs ennemis ;
oui, celui qui voudra leur faire du mal,
c’est ainsi qu’il doit mourir.
Ces deux témoins ont le pouvoir de fermer le ciel,
pour que la pluie ne tombe pas
pendant les jours de leur prophétie.
Ils ont aussi le pouvoir de changer l’eau en sang
et de frapper la terre de toutes sortes de fléaux,
aussi souvent qu’ils le voudront.
Mais, quand ils auront achevé leur témoignage,
la Bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre,
les vaincra et les fera mourir.
Leurs cadavres restent sur la place de la grande ville,
qu’on appelle, au sens figuré, Sodome et l’Égypte,
là où leur Seigneur aussi a été crucifié.
De tous les peuples, tribus, langues et nations,
on vient regarder leurs cadavres pendant trois jours et demi,
sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau.
Les habitants de la terre s’en réjouissent,
ils sont dans la joie, ils échangent des présents ;
ces deux prophètes, en effet, avaient causé bien du tourment
aux habitants de la terre.
Mais, après ces trois jours et demi,
un souffle de vie venu de Dieu entra en eux :
ils se dressèrent sur leurs pieds,
et une grande crainte tomba sur ceux qui les regardaient.
Alors les deux témoins entendirent
une voix forte venant du ciel, qui leur disait :
« Montez jusqu’ici ! »
Et ils montèrent au ciel dans la nuée,
sous le regard de leurs ennemis.
– Parole du Seigneur.
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Psaume (Ps 143 (144), 1, 2, 9-10)
Refrain psalmique : (Ps 143, 1a)
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.
Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.
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Évangile : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)
Acclamation : (2 Tm 1, 10)
Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
– Acclamons la Parole de Dieu.
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